Projet alternatives

Les mouvements de jeunesse en Haïti sont souvent nés d’un ras-le-bol face aux inégalités et à la corruption. Par exemple, les protestations de 2018 et 2019 ont largement été portées par des jeunes qui demandaient plus de transparence et de justice sociale. Ces jeunes utilisent aussi la culture, comme la musique et les arts, pour faire passer leurs messages. Et la diaspora appuie souvent ces mouvements en faisant du plaidoyer à l’international.

 

donc pour que ces mouvements de jeunesse gagnent en force, ils doivent surmonter plusieurs défis. D’abord, le manque de ressources et de soutien local, souvent freiné par la répression ou le manque d’organisation. Ensuite, la difficulté à se faire entendre face aux oligarques et aux élites bien installées. Mais avec le temps, l’accès aux réseaux sociaux et à l’information aide à mobiliser plus largement, y compris à l’international. Pour que ça évolue vraiment, il faudrait aussi que ces mouvements puissent se structurer, dialoguer avec d’autres acteurs, et proposer des alternatives concrètes.

 

Parmi les alternatives,

On trouve des initiatives citoyennes qui misent sur l’éducation populaire, la transparence dans la gestion locale, et la promotion de petites entreprises communautaires pour réduire la dépendance aux grandes familles. Il y a aussi des projets qui encouragent la participation politique directe, comme des assemblées citoyennes, pour que les gens s’impliquent plus dans les décisions qui les concernent. Ces alternatives visent à construire un Haïti plus juste, où le pouvoir est partagé et où les inégalités sont combattues.

 

Je vous parle d’un projet qui marche bien :

c’est une initiative à Jacmel où des jeunes ont créé un collectif pour former d’autres jeunes à l’entrepreneuriat et à la gestion de projets locaux. Ils utilisent aussi les réseaux sociaux pour sensibiliser sur la bonne gouvernance et l’importance de la transparence. Ce collectif a réussi à mobiliser plusieurs quartiers autour d’activités culturelles et économiques qui renforcent la cohésion sociale.

Collectifs

ce collectif organise des ateliers réguliers où les jeunes apprennent à monter des microprojets, gérer un budget, et communiquer efficacement. Ils collaborent avec des acteurs locaux comme des associations, des petites entreprises, et parfois des ONG. Grâce à ces efforts, certains jeunes ont pu lancer leurs propres activités, créant ainsi des emplois et réduisant un peu la dépendance à l’économie contrôlée par les oligarques. En plus, leurs actions culturelles, comme des concerts ou des festivals, renforcent le sentiment d’appartenance et la fierté locale. Ce genre d’initiative montre que le changement est possible, même à petite échelle.

 

Pour que ce genre d’initiative se développe là-bas, il faut d’abord identifier des leaders locaux motivés, puis créer un réseau entre les quartiers pour partager ressources et expériences. Le soutien des institutions locales, même petites, est aussi important, ainsi que la formation continue. Enfin, utiliser les outils numériques pour toucher plus de monde et mobiliser la diaspora. Tu aimerais qu’on imagine ensemble un plan pour lancer ça dans ta région ?